4 TCJiste à La Bourboule (Olive B dit Blanchette, Olive H dit Olive, Patrice H dit Nojo et Jphi dit Bogosse) (On est jamais mieux servi que par soit même… :-)
Bon par quoi commencer (par le début of course), départ presque à l'heure, 3h15 plus tard, grâce à une ruse de sioux on arrive juste devant notre Blanchette parti de Bordeaux (Timing parfait !)
Arrivée à l'hôtel « international » des Anglais à la Bourboule, accueillis par le « patron imself », qui nous proposa une canette de bière (à cet instant une cassure se fit dans le groupe entre les gars qui font le métier adeptes du jus d'orange et les alcolos. Puis nous prenons possession de nos quartiers (très kitch !)
Matin, réveil 6h45, départ 8h précise sous une petite pluie (vue la couleur du ciel, on est déjà content). Après un échauffement de 300m et quelques hésitations du guide (bogosse) nous voilà parti pour le premier col. Olive prend les choses en main et imprime déjà un rythme soutenu…Plus un mot, pas question d'avouer une quelconque faiblesse !!! Voulant tester les autres, j'en place une petite (attaque pas flatulence…) et là c'est le drame à quelques encablures du sommet je me fais déposer par Olive et m'aperçois que les autres sont pas très loin (merde, ça va être plus dur que prévu ce WE) Heureusement le boulet de service (Nojo) perce peu de temps après. (On a fait 9 bornes et je me dis que la journée va être longue…) Les paysages sont magnifiques et la pluie semble s'arrêter !
Direction le col de Vendeix, le Mont Dore, puis le col de la croix Robert où ces crevures me lâchent. (Et dire que Blanchette n'a pas fait 1000 bornes cette année, quel fumier). Arrivé au sommet 2 minutes derrière les mobylettes nous descendons direction une « p'tite côte bien raide » de 500m environs… Là mon orgueil reprend le dessus et après quelques encablures, je décide de leur fausser compagnie. Seul ce fumier d'Olive me rattrapera à quelques mètres du sommet qui devait faire finalement 2km… Mais c'est bon ça fait mal, et Nojo et Blanchette dans une moindre mesure ont mangé un peu ! (Qui a parlé de solidarité ?)
Puis direction le col de la croix Morand via la vallée de Chaudefour, où nous croisons Fab et Nini au détour d'un pré (mais que font-ils là ?)
Olive augmente peu à peu l'allure, puis place 5, 6 accélérations (fumier de lapin !) Je sers les dents et recolle à chaque fois très péniblement le trio. Puis survient un p'tit moment de bonheur… :-), Olive semble marquer le pas et Nojo et Blanchette se font la belle tranquillement, après un p'tit moment d'hésitation (est-ce que je reste tranquille avec ce fumier ou je laisse crever seul…), je décide de me faire violence pour rattraper le duo de choc (solidarité ?). Blanchette imprime l'allure et à deux doigts du sommet notre « vieux » Nojo se ramasse par terre comme une merde. (Pas grave, on est content, Olive a mangé un peu ! J
Puis direction, le col du Guérit. Au moment de basculer vers Rochefort-Montagne, on atteint les 100 bornes et Blanchette nous supplie de rentrer…(crève) Après quelques frayeurs dans la descentes nous remontons sur le col du Guérit par une autre route, seul les 3 derniers Km sont pentus. Blanchette implose, moi je gère ma vitesse en fonction de mes crampes. Nojo et Olive semblent encore en avoir sous la pédale…A un km du sommet, j'aperçois mon gars Olive qui a faibli. Nojo est Enorme.
Il est temps de rentrer la pluie et le vent se déchaine ! Bilan : 127 bornes, 3500m de dénivelé, et des cuisses dures comme du bois. (Pour les autres biensûr !)
Aprèm easy : repas, sieste, match de rugby puis 45' de course à pied, car la pluie s'est arrêtée au grand malheur de Blanchette.
2ème jour, grand soleil départ 8h, pour un parcours moins long, mais plus dur.
Après 400m d'échauffement nous voilà parti pour le col de Vendeix. Olive Tufaischier imprime encore une allure soutenue. Puis direction le Mont Dore, le col du Guérit, le col de la croix Morand, où ces fumiers me laisse agoniser. On a de la chance, nous empruntons le même circuit qu'une trentaine de membres d'un club auto de Ferrari.
Nous fondons ensuite sur Chambon le lac. Là direction, la vallée de Chaudefour et l'autre versant plus pentu du col de la croix Robert. Je lâche des le début, mais garde le trio en ligne de mire. Puis je vois ma Blanchette au loin qui décramponne également. Là, un sursaut de motivation, me pousse à accélérer…Il reste 1 km j'accélère encore espérant lâcher Blanchette qui s'accroche et remonter sur les 2 mobylettes. Mais Olive accélère aussi devant pour décramponner Nojo bien installé depuis le début sur son porte bagage! (solidarité quand tu nous tiens !)
Puis descente vers le Mont Dore et direction La Tour d'Auvergne via un p'tit col. Dernière petite « attaque » histoire de voir les forces en présence : Olive (toujours très costaud), Nojo (présent mais touché), Blanchette (coulé)
Direction l'écurie….enfin pas tout à fait on décide faire croire à Blanchette qu'on va monter le col de la Banne d'Ordanche et la connerie me prenant…on monte ! 3 km plus loin avec mon Olive, nous décidons d'arrêter là les « conneries » à Murat. Nojo nous rejoint, trop content que l'on fasse demi-tour, car le plus dur restait à venir…
Bilan : 87 bornes, 2800m de dénivelé et des tuteurs à la place des cuisses.
Je passerai sous silence le niveau pitoyable des deux Olives au tarot, les caleçons de Nojo et d'Olive (offerts par leur dame), la défaite de Toulouse au rugby (le point noir du WE), la victoire au foot de Lyon, la boulangère, les caissières de l'ATAC, les tentatives répétés de Blanchette pour me piquer mon dentifrice, les flatulences des autres…, le hurlement que certains auraient entendu pendant la nuit ?!La présence de certaines personnes du club selon les dires des autres dans les pâturages….
JPhi
PS : toutes les photos (presque...) dans la galerie dès que possible